Pollution, je dis non !
Oui, la pollution à Pékin est un vrai problème. On ne peut rien y faire. Autant peut-on se protéger de cette ville gigantesque, autant on peut faire un break des chinois, mais la pollution est partout. Il vaut mieux en rire qu'en pleurer, mais quand cela génère des toux perpétuelles, des nez qui coulent, des gorges qui grattent, des pneumomies (surtout pour Jean), ce n'est quand même pas drôle tout les jours. On ne se fie bien sûr pas aux indicateurs chinois mais à ceux de l'ambassade US. Originellement, l'échelle allait de 0 à 300. Mais très vite, ils se sont rendus compte que ce n'était pas suffisant, et ils sont allés jusqu'à 600, le record. Hier, nous étions à 500, "very hazardous", mot très fort en anglais (genre pour les matières radioactives) et "for all the population". Nous espérions que les enfants ne sortiraient pas pendant la récréation, afin de protéger leurs fragiles poumons, mais peine perdue pour le lycée français. Alors que des écoles chinoises ont interdit la récréation...
L'article ci-joint mentionne que dans certains quartiers on ne voyait pas à 200m :
Mais d'après la photo prise de mon bureau, à un moment où la pollution commençait à diminuer, je pense que dans certains endroits, au pic de la pollution, on ne voyait rien à 100m. Ce n'est que de la pollution, zéro brouillard.
Glauquissime quoi ! La rumeur locale veut qu'ils aient installlés des ventilateurs géants pour repousser la pollution, car le vent s'est levé comme par miracle dans l'après-midi et à chasser cette pollution. Cela paraît hautement improbable mais dans ce pays de fous, où ils sont capables de faire pleuvoir, on ne sait plus à quel saint se vouer...
Pour ceux que ça intéresse ou qui se soucient de notre santé, vous pouvez consulter le lien suivant, lien officiel et sûr pour les occidentaux :
Vivement le nouvel an chinois au Cambodge, Angkor, le 22 janvier !